S212 Une famille Queyrassine - Notes sur les Berthelot

Abréviation : Historique de la famille Berthelot
Texte : Benoît Jacques BERTHELOT a fait de solides études au collège de Tournon qui jouissait d'une solide réputation. Il s'est intéressé avec ardeur à tout ce qui touchait son pays: le bassin de guillestre, qu'il habitait, les vallées convergeant autour de cette petite ville, et aussi le Queyras, où il était né. Il aimait à se dévouer à tout ce qui pouvait améliorer le sort de ses compatriotes; son caractère particulièrement affable et bienveillant lui avait fait obtenir l'estime et l'amitié de tous.

C'est à Briançon qu'il épousa le 19 novembre 1927 Praxède Zoé Arduin, fille de Balthazard-denis Arduin et de Françoise Chancel. Peu après, alors que son oncle Chaffrey Berthelot était devenu maire de Guillestre, le 28 mai 1928, il commença à s'occuper des affaires publiques de cette ville : il ne devait plus cesser d'y prendre une très large part, la première, jusqu'à sa mort. Chaffrey Berthelotfut maire jusqu'au 8 avril 1830, puis de nouveau de novembre 1831 au 6 janvier 1835.

La loi du 22 juin 1833 ayant modifié l'organisation des conseils généraux en décidant que chaque canton élirait un conseiller, le choix du canton de Guillestre se porta sur Benoît Jacques Berthelot; depuis lors, jusqu'au jour où agé de 88 ans il se retira, il fut sans cesse réélu, siégeant ainsi à cette assemblée départementale pendant près de cinquante ans.

Dire quel fut son rôle au sein de cette assemblée consisterait à écrire l'histoire du département des Hautes-alpes pendant un demi-siècle. Il n'y a pas de questions importantes dont il ne se soit occupé, tant lors des sessions du conseil qu'au cours des travaux de la commission départementale, dont il fut l'un des membres les plus assidus et les plus écoutés.

Successivement secrétaire, puis Vice-Président, puis Président d'âge du Conseil général, son action fut considérable sur la plupart des affaires intéressant le département. Le 10 avril 1841, il fut nommé maire de Guillestre, et dès lors ajouta l'administration municipale à sa vie déjà si occupée. La proclamation de la République en février 1848 lui fit quitter cette nouvelle charge, mais huit ans plus tard ses concitoyens le désignèrent de nouveau comme maire, le 3 novembre 1856 : cette fois il resta à la tête de sa ville jusqu'en 1878.
Si son activité s'étendait à tout le département, c'est plus spécialement à Guillestre et au Queyras qu'est allé son dévouement. Il n'était pas impunément le descendant de ces notaires d'Abrès, qui durant des générations avaient eu à s'occuper, avec les autres communautés queyrassines, de l'entretien des chemins, dont l'Escarton avait auparavant la charge, pour ne pas s'attacher particulièrement aux questions de voies de communication. Il voulait faire de la route du Queyras une voie vraiment carrossable.

Après des démarches actives et répétées, dans lesquelles il entraîna le conseiller général du Queyras, M. Oeuf, il obtint que l'on exécute de 1837 à 1843 de très importants travaux de voirie qui transformèrent l'ancien chemin de la combe. Mais ce n'est que par Ordonnance du 24 août 1843 qu'il parvint à faire classer la route de Guillestre à Abrès parmi les routes départementales (chemin de grande communication). Dès lors le but était atteint: la route actuelle était faite et serait entretenue.

Après la route, lorsque le chemin de fer se construisit dans la vellée de la Durance, il songea à une voie ferrée unissant le bassin de Guillestre aux plaines du Piémont par le Queyras, le col de la Croix et le val Pélis. Le premier il attira l'attention du gouvernement français sur ce projet, alors prématuré, mais qui compte aujourd'hui (en 1933 !) de chauds partisans.

Comme maire de Guillestre, Benoît Jacques Berthelot s'attacha à améliorer les conditions d'arrosage. Il fit d'abord réparer le canal du Chagne, datant de 1774; mais malgré d'importants travaux échelonnés sur plusieurs années, l'on ne put arriver à un résultat appréciable, en raison des détériorations constantes dues au torrent. Dans le but de faire oeuvre définitive, Benoît Jacques Berthelot décida la commune de Guillestre à construire un nouveau canal prenant les eaux du Cristillan et les amenant au dessus de Guillestre. Ce canal, dont le rôle est aujourd'hui primordial pour la vie agricole de Guillestre, fut construit vers la fin du second Empire et nommé canal de Ceillac ou encore canal Salva.

Ses compatriotes lui sont redevables de l'assainissement et de l'embellissements de leur ville: les deux fontaines monumentales, celle de Sainte-Catherine et celle de la grande place proche de l'église, ont été construite à son instigation, et c'est lui qui proposa d'ériger sur cette dernière un petit obélisque portant le médaillon d'un enfant de Guillestre le général Baron Albert (né à Guillestre en 1771 il participa aux campagnes de la Révolution et de l'Empire).

Mais c'est surtout lorsque le malheur frappa autour de lui qu'il sut montrer toute la noblesse de son caractère. Son dévouement fut sans bornes en 1836 lorsqu'un incendie dévasta Guillestre. Le Rioubel subitement encrue les 3, 4 et 5 juin 1843, ayant envahi et saccagé la partie basse du bourg, il ne craignit point de s'exposer au danger pour sauver les habitants et protéger les maisons en essayant de détourner les eaux déchainées de ce torrent. En 1856, de nouvelles inondations provoquèrent de nouveaux actes d'abnégation de sa part: la médaille de Sauvetage en or, la Croix de Chevalier de la Légion d'honneur, furent à leur juste place sur sa poitrine.

C'est le 26 avril 1883 que s'éteignit à Lyon, dans sa 91 ème année, Benoît Jacques Berthelot. Il était devenu l'objet d'une véritable vénération de la part de la population guillestrine; son hospitalité et sa générosité de caractère étaient proverbiales, mais ce qui dominait en lui c'était son inaltérable bonté.

Un mot d'une bonhommie charmante qu'il prononça sur son lit de mort, le dépeint tout entier: le docteur qui le soignait lui faisait son avant dernière visite. Après l'avoir examiné et lui avoir taté le pouls, il demanda à voir sa langue: << Mais elle est bonne >>, fit-il avec une sorte d'étonnement. - << Je crois bien qu'elle est bonne, dit en souriant le malade, elle n'a jamais fait de mal à personne...>>.

(Extrait du livre de Camille Blanchard "Une famille Queyrassine - Notes sur les Berthelot" BERGERAC 1933).
Entités associées:  BERTHELOT, Benoît Jacques (154) (I316) (16 Septembre 1792 - 26 Avril 1883)

S213 Extrait de l'acte de naissance n°2494 du premier enfant

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  Entités associées:  ..., ... (...) (...) (...)

S214 Extrait de l'acte de naissance n°2291 du deuxième enfant

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S215 Extrait de l'acte de naissance n°216 du troisième enfant

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S216 Extrait de l'acte de naissance n°3127 du quatrième enfant

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S217 Acte de décès de Josephe Lapeyre à Mondalazac

Abréviation : Acte de décès
Texte : L'an mil sept cents quarante cinq et les vingtième jour du mois de janvier, en présence de moy firmin de Labessière curé de Mondalazac soussigné a esté donnée sépulture ecclésiastique dans l'église St Jean Baptiste dudit Mondalazac au corps du sieur françois Lapeyre habitant dudit Mondalazac du? le dix neuvième dudit mois et an par Mre pierre françois Lapeyre sacristain de St Amans de Rodez. Ont assisté au convoy les sieurs joseph Lapeyre soussigné, jean Delmas maçon et pierre Arnal travailleur habitants dudit mondalazac lesquels requis de signer ont dit ne savoir foy du cv.
Signatures.
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  Entités associées:  LAPEYRE, François (1024) (I2501) (25 Février 1672 - 19 Janvier 1745)

S218 Jugement de tribunal pour reconnaissance d'être mort pour la France

Abréviation : Mort pour la France
Texte : ROUQUETTE Firmin Léon Joseph
Grade 2è classe
Corps 81e Régt Infanterie
N°matricule.
14672 au corps CI. 1902
396 au recrutement Montpellier
Mort pour la France le 7 Mars 1915 au bois Oblique (Beauséjour) (Marne)
Genre de mort : tué à l'ennemi
Né le 11 Mars 1882 à Vabres département Aveyron

Jugement rendu le 16 Juillet 1920 par le Tribunal de la Seine transcrit le 3 septembre 1920 à Paris 1 arrondissement domicile.
N° du registre d'état civil du défunt.
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  Entités associées:  ROUQUETTE, Firmin Léon Joseph (26) (I3365) (11 Mars 1882 - 7 Mars 1915)

S219 Acte de naissance

Abréviation : Acte de naissance
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  Entités associées:  PRAT, Marie Françoise Laure (307-125) (I3098) (13 Ventôse An X - 29 Novembre 1879)

S220 Tombes SURREL du Cimetière de Craponne

Abréviation : Tombes
Texte : Caveau, en haut à gauche:

ICI REPOSENT

AUGUSTE SURREL MAIRE DE CRAPONNE
18 JUILLET 1841 - 31 JUILLET 1893

PIERRE SURREL 21 8bre 1867 - 10 Xbre 1867
JULES SURREL 26 JUIN 1869 - 16 MARS 1871
MARIE SURREL 24 JUILLET 1868 - 1er 7bre 1868
URANIE SURERL 26 FEVRIER 1876 - 21 JUILLET 1879
LOUISE SURREL 6 JUILLET 1874 - 10 AOUT 1879

SOPHIE SURREL NEE TRIOULAIRE
19 MARS 1847 - 15 JUIN 1924

AUGUSTIN SURREL 16 8bre 1866 - 21 FEVRIER 1928

JULES SURREL 2 DECEMBRE 1871 - 24 AOUT 1931

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Caveau, en haut au centre:

AUGUSTE SURREL ?? ?? ?? - 17 12 1976
ELYSEE SURREL 1? 7 1920 - 6 2 1983

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Caveau, en haut à droite:

ICI REPOSENT

CHARLES SURREL 19 9bre 1768 - 1er Xbre 1847

ADELE SURREL 29 JUILLET 1830 - 5 MAI 1864
ANTONIN SURREL 1er JUILLET 1812 - 6 MARS 1866
LOUISE SURREL 16 AVRIL 1868 - 25 MAI 1869
MARIA SURREL 7 8bre 1869 - 16 MARS 1871
AUGUSTIN SURREL 4 AVRIL 1805 - 15 JUILLET 1874

MARIE SURREL NEE CHARBONNIER
9 MAI 1807 - 5 JANVIER 1875
ADOLPHINE SURREL 25 JANVIER 1837 - 19 7bre 1915
RELIGIEUSE TRINITAIRE

FREDERIC SURREL 21 JANVIER 1878 - 6 AVRIL 1933

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Caveau, en bas à gauche:

MARC SURREL 29 9bre 1894
27 DECEMBRE 1940

ANNA PINONCELY EPse AUGUSTIN SURREL
2 AOUT 1872 - 29 MARS 1956

JEANNE SURREL NEE MAIREX
?? FEVRIER 1876 - 25 JUIN 19??

??E LOUISE SURREL
??e 1888 - 30 7bre 1969


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Caveau, en bas à droite:

PIERRE SURREL
2 SEPTEMBRE 1870 - 19 AOUT 1947

AIMEE SURREL
?? AOUT 1896 - 9 MARS ??

MARIE-LOUISE V???
EPOUSE DE FREDERIC SURREL
?? FEVRIER 1886 - 16 FEVRIER 19??

======================

PLAQUE:

ICI REPOSENT

MADELEINE SURREL
EPOUSE MONCHOVET
19 08 1911 12 03 1984

FRANCOIS MONCHOVET
27 01 1908 21 10 1986


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Tombe extérieure:

SURREL
LASHERMES

ICI REPOSENT

Partie de gauche:

JULES SURREL
ANCIEN MAIRE
1839-1901

FANNY LASHERMES
EPOUSE SURREL
1842-1911

REGIS SURREL
DECEDE LE 2 MAI
1915
A L'AGE DE 51 ANS

FRANCOIS Jh SURREL
MORT POUR LA FRANCE
LE 23 MAI 1916
A L'AGE DE 22 ANS

JULIENNE THIOLIERE
1866-1947
Vve REGIS SURREL

Partie de droite:

NOEMIE BOYER SURREL
1866-1896

GASTON SURREL
1906

LUCETTE SURREL
DECEDEE LE 19 OCTOBRE
1917
A L'AGE DE 8 ANS

EUGENIE SURREL
1876-1943

M-L GONDARD
EPOUSE J-SURREL
1877-1944

DOCTEUR
JOSEPH SURREL
ANCIEN MAIRE
1873-1961

DOCTEUR
PAUL SURREL
ANCIEN MAIRE
1907-1969
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S221 Acte de mariage n°6

Abréviation : Acte de mariage
Lieu de Stockage : Acte de mariage n°6 (S221)
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  Entités associées:  LAURICHESSE, Jean Baptiste (I2592) (25 Avril 1844 - au 1877) + BRIDAT, Marguerite Emilie (47) (I689) (9 Mars 1849 - ent 1929 et 1933)

S222 Table décennale des mariages

Abréviation : Table décennale
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  Entités associées:  CLAUX, Camille (46) (I1278) (cal 1848 - ent 1920 et 1924) + BRIDAT, Marguerite Emilie (47) (I689) (9 Mars 1849 - ent 1929 et 1933)

S223 Acte de naissance n°24

Abréviation : Acte de naissance
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  Entités associées:  BRIDAT, Marguerite Emilie (47) (I689) (9 Mars 1849 - ent 1929 et 1933)

S224 Acte de naissance

Abréviation : Acte de naissance
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  Entités associées:  GARDET, Marie Marguerite Louise (95) (I4219) (23 Avril 1818)

S225 Acte de mariage n°8

Abréviation : Acte de mariage
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  Entités associées:  BRIDAT, Jean Etienne Auguste (94) (I692) (Mars 1816 - 30 Juin 1851) + GARDET, Marie Marguerite Louise (95) (I4219) (23 Avril 1818)

S226 acte de mariage n°4

Abréviation : Acte de mariage
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  Entités associées:  GARDET, Jean Antoine (190) (I4220) (14 Novembre 1789 - 4 Juin 1827) + DULAC, Françoise (191) (I4222) (3 Novembre 1788)